Tu l’auras remarqué, j’ai un côté « Il faut sauver le soldat Ryan » hyper développé. Quand je dis qu’on ne laisse personne derrière, je le fais. J’ai fait de l’inclusion au sens le plus large possible mon cheval de bataille. Je lutte contre toute forme d’exclusion, quelle qu’elle soit. Ce qui m’amène au 8 mars. Demain, nous serons assailli.e.s de slogans féministes. Les magazines publieront leurs données chiffrées pour illustrer qu’il y a encore du pain sur la planche et les grandes enseignes old-school se sentiront obligé.e.s d’accorder des réductions de façade. Suivront alors les mêmes et autres posts plus ou moins humoristiques sur les réseaux. Les personnalités monteront au créneau avec leurs déclarations pour une plus grande égalité.

Militantisme, oui, clivage non

Mais que retiendrons-nous de cette journée internationale des droits des femmes ? Moi, tout bien réfléchi, elle m’évoque un énorme clivage, entre militant.e.s (d’un jour ?) et prétendu.e.s coupables stigmatisé.e.s. Or, si je suis pour le militantisme qui fait bouger les lignes, je sais qu’insister sur nos différences et nos fractures ne nous aidera pas.

L’action au service de l’égalité

Je ne supporte pas l’inaction, elle me met dans un inconfort indescriptible. Je déteste voir les gens s’entredéchirer. D’où ma réflexion du jour. N’existe-t-il pas un domaine où, à mon niveau, je pourrais aider les un.e.s et les autres à atteindre l’égalité ? En fait, si ! Il est sous mes yeux depuis toujours et encore plus depuis le 16 mars 2020. Le couple et, avec lui, le foyer, la complexe répartition des tâches et le partage de la fameuse charge mentale.

L’égalité pour plus d’inclusion

Nous pouvons continuer à râler les poignets plongés dans la vaisselle ou ruminer le fer à repasser à la main, cela ne fera fondamentalement pas avancer la cause. La PS4 continuera de chauffer. Nos tensions persisteront. Et l’exclusion perdurera. Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit : si je me consacre davantage aux tâches ménagères, j’ai moins de temps à consacrer aux moments de qualité à partager avec les autres occupants du logis. Or, il existe bien un outil pour lutter contre l’exclusion au travers du leadership inclusif. Tu me vois venir avec mes gros sabots…

Nouvelle approche

Je te propose effectivement une autre approche, beaucoup plus sympa et, osons le mot, amusante. Imagine. Ton/Ta partenaire et toi, vous vos bloquez une soirée autour d’un jeu. Un deck de Khaleǐdoscope® spécialement conçu pour mettre les choses à plat et concevoir, ensemble, un nouvel équilibre domestique. Ah, ce ne sera pas forcément facile. C’est sûr, il faudra faire preuve de souplesse pour admettre que l’autre est parfaitement capable de replier les chaussettes, différemment de toi certes, mais efficacement ! Mais tellement gai de rebattre les cartes ! Qu’il s’agisse d’apprendre à l’autre à choisir le programme du lave-linge, interpréter le tableau de fusibles ou changer une roue, nous pourrions tou.t.e.s faire preuve de stimulation, ou de courage, de responsabilisation, d’empathie, etc.

Je t’offre exactement l’expérience qu’évoquent Suzanne et Grand Corps Malade dans « Pendant 24 heures ». Baisser les armes, passer tour à tour de chaque côté de la barricade, ressentir les positions de chaque combattant.e et partager vos ressources en vue de parvenir à un réel armistice.

En ce 8 mars 2021, je lance solennellement la conception de la version « Couple » de Khaleǐdoscope®. Tu veux m’aider ? Envoie-moi tes exemples de situations domestiques clivantes. Plus je récolterai de témoignages, plus mon outil collera au quotidien et sera efficace. A ton clavier !