Qui ne s’est par exemple jamais senti.e un peu bête ou dépassé.e à la vue de certains memes ? Ils sont si bien pensés, si bien conçus, si drôles ! Mais comment font ceux qui les conçoivent ? Et qui sont-ils ? En fait, des gens comme toi et moi. Il suffit simplement de connaître les outils à utiliser.

 

 

 

Confinés que nous sommes, les réseaux sociaux sont devenus pour nombre d’entre nous une fenêtre vers le monde. Ils nous permettent de nous tenir au courant, d’échanger, et même d’apprendre. Oui, oui, apprendre, à condition d’oser poser des questions. C’est là que le bât blesse. Poser une question revient à admettre une faiblesse. Or, admettre une faiblesse sur la toile, c’est se mettre à nu, risquer de perdre la face. Alors, de peur de se ridiculiser publiquement, nous n’osons pas, nous restons passivement derrière nos écrans, sans faire de vague. Ça ne te rappelle rien ? Allez, un petit effort…. Voilà… nous sommes revenu.e.s dans la cour de récré, les élèves populaires au milieu et les timides contre les murs. C’est exactement la même chose.

 

 

 

Heureusement, il y a des gens qui ont l’inclusion dans le sang ! J’en ai eu un superbe exemple cette semaine sur LinkedIn. Tu sais, cette formidable cour de récré où tous les bleus ont peur de faire le pas de travers qui les grillera (au moins professionnellement) à vie ! Sur les conseils d’une amie que je ne remercierai jamais assez, je réponds au post qu’un inconnu a consacré aux bienfaits des jeux pour répondre à des questions sociétales. Mon commentaire plait et ma nouvelle connaissance m’invite à rejoindre son réseau. Jusqu’ici, rien de très exceptionnel, c’est comme ça que la toile fonctionne. Mais trois jours plus tard, quelle n’est pas ma surprise de voir que Thomas (prénom d’emprunt) cite mon nom dans une publication.

 

 

 

Ma curiosité est piquée au vif. Qu’a-t-il bien pu écrire ? C’est là que je me prends une magistrale leçon d’inclusion. Primo, ce leader inclusif cite l’ensemble de ses nouveaux amis virtuels. Secundo, il nous met tous au défi d’utiliser un outil informatique afin de faire plus ample connaissance. Tertio, il nous fournit le lien ad hoc.

 

 

 

En quoi est-ce si inclusif et novateur ? Tout d’abord, Thomas garde une trace des gens dont il fait la connaissance. Il nous identifie, par nos noms et nous met en visibilité. Il nous stimule et nous invite à nous décoller du mur de la cour. Ensuite, Thomas veut nous connaître, pas simplement faire grimper son compteur de connexion ou élargir son réseau. Il veut savoir qui nous sommes, tous autant que nous sommes. C’est nouveau. Enfin, il nous fournit les outils. C’est ce que j’appelle de l’empowerment ! Thomas partage son savoir et nous encourage à l’utiliser dans la foulée. C’est brillant ! Et ça fonctionne ! En quelques clics, je me fais de nouvelles connaissances, nous échangeons sur nos ressentis et nous nous amusons de nos tentatives. Nous ne sommes plus des inconnus, nous sommes devenus un petit groupe d’apprentis. Et nous allons faire des émules ! C’est si gai de se re-faire des copains !

 

 

 

À mon tour donc de te prendre la main et de t’inviter au centre de la cour. Alors, non seulement je te partage mon expérience, mais je te donne aussi le lien vers ce fameux outil pour réaliser tes memes. C’est cadeau. J’ai hâte de voir tes réalisations.

 

 

 

Et toi ? Que vas-tu partager ?